L'artiste street-rappeur vient de mettre dans les bacs sa deuxième galette musicale, " Ici, c'est les PK", en référence à une agglomération de Libreville réputée pour son insécurité mais aussi donné naissance, dit-il, à une impressionnante élite intellectuelle.
ATYPIQUE dans son allure et controversé dans son langage, Hoffman est un artiste gabonais qu'on présente généralement comme la voix du "Mapane" ou du ghetto. Tant ses textes et ses compositions musicales expriment et relatent le quotidien d'une frange de la population qualifiée souvent de marginalisée.
Après un premier album " Confessions barbares" en 2015, le street-rappeur revient dans les bacs avec un nouvel opus (10 titres et 10 vidéos) " Ici, c'est les PK".
Face à la presse, samedi dernier, celui qui dit avoir puisé une bonne partie de son inspiration en écoutant la musique d'un rappeur français s'est livré, non sans rappeler la logique ayant toujours prévalu dans sa démarche artistique. « Si j'ai baptisé mon album du titre "Ici les PK" , c'est pour rendre compte d'une réalité que nul n'ignore : cette zone de la capitale a ses règles de fonctionnement différentes de celles d'ailleurs. Les personnes qui y vivent développent également des réflexes et des automatismes particuliers. Moi, je me fais le représentant ou le porte-voix de ce grand quartier et d'une grande partie de ses membres », explique Hoffman.
F.S.L.
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