Même si les cours n'avaient pas démarré hier, le dispositif sanitaire, lui, était déjà perceptible dans bon nombre d'établissements primaires et préprimaires.
Dans les moindres détails, les responsables s'étaient assurés que les mesures barrières seraient respectées jusqu'au bout, et que rien ne viendrait mettre en danger la santé des élèves ainsi que celle de leurs parents qui étaient nombreux à procéder aux formalités d'inscription et de réinscription au passage des reporters de "L'Union".
À l'école primaire Martine-Oulabou sur l'avenue Jean-Paul-II, par exemple, ou encore à l'école publique ENS B, aucune personne n'a été admise sans se plier au rituel du thermoflashage et de la désinfection des mains, et surtout au respect scrupuleux du port du masque. D'ailleurs obligatoire dans les lieux publics. L'observation de la distanciation sociale a été également stricte dans les salles d'attente et dans les enceintes d'établissements où les élèves et même leurs parents venaient prendre des informations et consulter les emplois de temps.
Même si dans la majorité des salles de classes, les tables-bancs étaient encore classés pêle-mêle, les responsables ont assuré que tout devait être entrepris pour qu'ils soient classés dans le strict respect des mesures barrières, et qu'il n'y ait que deux élèves par table-banc. Et pas plus.
Pour que tout le dispositif sanitaire soit complet et mis au service de tous, le ministère de l'Éducation nationale annonce que 757 établissements seront équipés en installations de stations de lavage des mains à la fin du mois. Il y aura également la distribution de solutions hydroalcooliques, de thermoflashs. Dans chaque uniforme d'élève, il sera inclus trois masques artisanaux sans contrepartie financière supplémentaire à la charge des parents.
Frédéric Serge LONG
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