Un atelier de formation des formateurs s'est ouvert, hier, pour s'achever vendredi prochain, à l'Institution Immaculée Conception (IIC) de Libreville, sur la révision des curricula d’Éducation à la santé sexuelle et reproductive (ESSR) au secondaire.
Les travaux, organisés par le ministère de l’Éducation nationale, en partenariat avec l'Organisation des Nations unies pour la population (UNFPA), visent à renforcer et réactualiser les questions de santé sexuelle et reproductive (grossesses précoces, planification familiale, violences basées sur le genre, infections sexuellement transmissibles, etc.) dans les enseignements dispensés au secondaire. Entendu que certaines de ces questions y avaient déjà été introduites de manière expérimentale, dès 2000, pour des résultats jugés infimes.
Ouvrant les travaux, le secrétaire général adjoint 1 du ministère de l’Éducation nationale, Laurent Mouity Mabicka, a rappelé aux participants - inspecteurs et conseillers pédagogiques pour la plupart -, ce qu'il attend d'eux. « Les travaux, qui débutent aujourd'hui, vous donnent l'opportunité d'appréhender les concepts relatifs à la promotion de la santé sexuelle et de la reproduction dans leur globalité et dans leur complexité ; de faire une analyse, sans complaisance, du niveau et de la qualité de l'enseignement de ces questions au secondaire, afin de proposer un dispositif curriculaire pertinent », a-t-il recommandé.
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