C'est le constat fait hier à la suite d'une ronde effectuée par votre journal dans nombre de ces structures, où le travail se déroule normalement.
LES activités de consultation et d'administration des soins ont repris normalement dans les structures sanitaires publiques de Libreville et de ses environs, après la suspension d'un mois de grève, décidée vendredi dernier par la Fédération des syndicats des médecins du public et du privé.
Salles d'attente et de soins bondées, blouses blanches affairées, rotation des ambulances. Tel était, entre autres, le climat vécu hier au Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul), et qui contraste avec le black-out ayant caractérisé ladite structure durant la grève, en tant que quartier général des manifestants.
"Tout a repris comme avant. On a même l'impression qu'il n'y avait jamais eu de grève", a affirmé l'infirmière major des urgences de l'hôpital, Colette Akono, débordée dans la préparation des médicaments du week-end. Selon elle, "l'affluence y est la même qu'avant la période de grève, sinon plus". Des affirmations en phase avec la réalité constatée sur le terrain, au regard de la présence de patients et visiteurs faisant des va-et-vient dans l'enceinte de l'établissement sanitaire.
F.B.E.M
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