Une rencontre animée par deux dermatologues, Drs Sophie Coniquet et Stéphanie Ntsame Ngoua, à l'intention des médecins généralistes et des pédiatres.
Face à l’augmentation, ces derniers mois, du nombre de cas de gale reçus en consultation dans les services de dermatologie, le ministère de la Santé a récemment organisé une soirée thématique dans l’amphithéâtre du Centre hospitalo-universitaire de Libreville (CHUL) autour de cette maladie cutanée contagieuse. Il s’agit d’un symposium initié en partenariat avec le Rotary club Libreville-Sud dont la présidente, Sophie Coniquet, est dermatologue de formation.
Il s'agissait pour les deux intervenantes de la soirée, les Drs Stéphanie Ntsame Ngoua et Sophie Coniquet, dermatologues, d'éclairer la lanterne de l'assistance sur une pathologie ayant pris de l'ampleur, à telle enseigne que beaucoup de Librevillois la désignent sous le vocable de '' gratti-gratta''.
Pour le Dr Stéphanie Ntsame Ngoua, la gale ou '' gratti-gratta'' est due à un parasite nommé sracopte scadei hominis, qui se balade sur la peau. Et que pour diminuer la prévalence de cette maladie, il faut que les gens aient une bonne hygiène corporelle et que le linge aussi soit bien lavé et repassé avant d'être porté. Et lorsqu'un cas de gale se déclare dans une maison, il faut que toute la famille soit traitée.
Et Dr Sophie Coniquet de préciser que la proximité, conjuguée à la mauvaise hygiène, favorise la propagation de la gale dans un environnement donné. Tout en nuançant, sur la base des cas qu'elle reçoit au quotidien, que '' toute personne qui se gratte n'a pas forcement la gale''.
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