EN grève depuis le 14 juin 2021, les membres du Syndical national des enseignants-chercheurs, section université Omar-Bongo (Snec-UOB), de retour de congé syndical, ont repris avec leur mouvement de grève.
Ce lundi, l'entrée principale de l'UOB a été de nouveau fermée. Une fermeture “symbolique du portail pour marquer la poursuite de notre mouvement sans toutefois empêcher quelqu'un d'accéder dans l'enceinte de l'université pour vaquer à ses occupations”, a précisé Mathurin Ovono Ebè, président du Snec-UOB.
La régularisation de leurs situations administratives fait partie de l'un des points de revendications à l'origine de cette grève qui n'a que trop duré. “Le gouvernement avait lui-même fixé la date du 31 décembre, comme étant la date butoir pour régler la question des situations administratives. Mais, au 31 décembre 2021, sur 2 000 dossiers, c'est seulement 70 au niveau de l'enseignement supérieur qui ont été régularisés”, a souligné le Pr Mathurin Ovono Ebè.
En plus de l'exigence faite au gouvernement de régulariser la totalité de leurs situations administratives, les membres du Snec-UOB exigent le retour, “sans conditions”, ont-ils insisté, à l'enseignement supérieur, de leurs collègues enseignants des instituts et grandes écoles qui ont été reversés à l'Éducation nationale. Sans oublier l'épineux problème de la dette des vacations.
Charly NYAMANGOY BOTOUNOU
Libreville/Gabon