La démission mardi du Pr Marc-Louis Ropivia du rectorat de l'Université Omar-Bongo (UOB) pose avec acuité le problème de sa succession, à quelques jours de la rentrée académique au sein de la mère des universités gabonaises.
En prenant immédiatement acte de cette démission qui ouvre la voie à la vacance de la fonction de recteur de l'UOB, le ministre de l'Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, a indiqué hier à la presse qu'il n'y aura pas d'appel à candidature, comme prévu dans le décret 00216/PR/MESRSFC du 28 juillet 2017, fixant la procédure de désignation des chefs d'établissement public d'enseignement supérieur au Gabon. " Il se trouve que nous avons une vacance de poste, et la loi indique qu'en cas de vacance de poste, notamment le plus élevé comme celui de recteur, le ministre de tutelle que je suis doit choisir à nomination, l'un des vice-recteurs. Il y en a deux. Donc, je proposerai à nomination l'un des deux", a-t-il expliqué aux médias.
Le prochain recteur de l'Université Omar-Bongo sera donc choisi entre le vice-recteur chargé des Affaires académiques, le Pr Jean-Jacques Tony Ekomie, et celui chargé des Affaires administratives, le Pr Mesmin Noël Soumaho, tous deux nommés lors du Conseil des ministres du 7 novembre 2019.
C'est seulement après la proposition du ministre de l'Enseignement supérieur, soumise au Premier ministre, que la décision finale reviendra au président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui dispose du pouvoir discrétionnaire de désignation du prochain patron de ce temple du savoir qu'est l'UOB.
CM
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