Plusieurs voies non bitumées, des ponts en bois en état de délabrement, des quartiers quasiment enclavés en raison du mauvais état de la route, etc : les voiries de la commune de Makokou, dans la province de l'Ogooué-Ivindo, ont besoin de réhabilitation et d'un bond vers la modernité. Dépêché sur le sol ogivin par la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, le ministre des Travaux publics, de l'Équipement et des Infrastructures, Léon Armel Bounda Balonzi, est allé s'enquérir de l'état des routes de ladite ville. Il était accompagné du ministre d'État en charge de l'Énergie, Alain- Claude Bilie By-Nze, et de la ministre de l'Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq.
Ils étaient en mission interministérielle (lire ci-dessus). Le but étant de créer une synergie d'actions. Les habitants de Loa-Loa, Mbolo-Edock, Mboula, Andock et bien d'autres quartiers éprouvent beaucoup de difficultés pour se déplacer. En conséquence, le mauvais état des voiries influe sur les tarifs de transport. Les riverains d'Andock, par exemple, sont obligés de payer entre 2 000 et 4 000 francs par déplacement.
De même, les élèves qui fréquentent les écoles de ces quartiers ont du mal, chaque jour, à se rendre dans leurs établissements et à rentrer ensuite chez eux. " Nous avons mesuré l'état des lieux et nous allons, avec nos techniciens, faire un rapport qui va permettre de proposer des solutions au gouvernement ", a confié Léon Armel Bounda Balonzi, au terme de son inspection du réseau routier de Makokou. Cette mission devrait permettre au gouvernement d'inscrire ces routes dans le cadre de ses chantiers prioritaires.
GMNN
Makokou/Gabon