Malgré le contexte de la crise sanitaire actuelle, les prix des denrées alimentaires sont en hausse, notamment sur les marchés prériphériques, comme à Awoungou, dans la commune d'Owendo.
"Il faut que la situation actuelle du pays revienne rapidement à la normale. " C’est le souhait des habitants d’Awoungou, dans le premier arrondissement de la commune d’Owendo. Objet de leur ras-le-bol : l’inflation vertigineuse des prix sur les marchés.
À Awoungou, tous les prix des denrées alimentaires ont flambé depuis l’avènement du Covid-19. La botte d’oseille qui coûtait 500 francs est passée à 1 000 francs. Un tas d’atanga de quatre fruits coûte également 1 000 francs. Celui de la banane (4 doigts) vaut 2 000 francs, au lieu de 1 000 francs. Tous les prix ou presque des produits vivriers sont passés du simple au double, voire au triple.
"Désolés, nous sommes nous-mêmes les premiers à être confrontés à cette augmentation des prix. Là où nous nous approvisionnons, sur la route nationale 1, au marché de Mont-Bouët, de la Peyrie, de Belle-Vue ou du Pk-8 pour la banane, toutes les denrées alimentaires sont très cher. Sans compter le coût du transport de la marchandise", commente Clémence, une commerçante du marché municipal. "Il faut débourser entre 15 000 et 32 000 francs pour arriver à Awoungou, selon qu’on est à la Peyrie ou sur la Nationale 1", renchérit-elle.
La situation est telle que les clients se plaignent de plus en plus, s'approvisionner en vivres devenant chaque jour une véritable chimère. Normal, si les commerçantes se plaignent à leur tour de la rareté de la clientèle. Du coup, le marché d’Awoungou, comme bien d'autres dans le Grand Libreville, a ainsi perdu de son grouillement d’antan.
Isaac MUKETA MUELE
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