Rien ne va plus à la Banque gabonaise de développement (BGD). Toujours en attente d’éclairages sur l’avenir de son établissement - la tutelle avait promis de les donner au mois de mai lors des négociations -, le personnel de cette structure bancaire a déclenché, le jeudi 24 mai dernier, une grève générale illimitée. A la suite de l’expiration d’un préavis déposé le 14 du même mois auprès du ministère de l’Economie.
« Le plus important aujourd’hui, pour le personnel de la BGD, n’est pas de recevoir les salaires des mois de mai, juin et juillet. Mais nous voulons qu’ils nous disent ce qu’ils ont décidé à propos de l’avenir du personnel de la BGD par rapport à leur projet de restructuration. Sachant qu’il y a un travail qui a été fait par rapport à l’administration provisoire. Nous voulons aussi savoir ce qu'il en est du portefeuille du personnel. Parce que la situation devient intenable », a déclaré un syndicaliste.Avant d’ajouter : « Le constat (...) est qu’au mois d’avril, rien n’a été fait. Nous ne percevons plus nos salaires intégralement. On a des difficultés, les engagements et les moratoires promis n’ont pas été respectés. »
Un responsable du Syndicat national du groupe BGD affirme qu'au cours d’un échange, le 23 mai dernier, avec le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Brice Laccruche Alihanga, celui-ci aurait promis de trouver des solutions à leurs préoccupations persistantes.
MSM
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