Richard-Auguste Onouviet et Josué Mbadinga sont, jusqu'alors, et cela ne risque pas de changer, les plus grosses victimes du renouvellement, par la base (même si d'aucuns dénoncent un transfert d'électeurs), des instances décisionnelles du Parti démocratique gabonais (PDG).
LAMBARENE, dans le Moyen-Ogooué, et Moabi, dans la Nyanga, ont été, le week-end dernier, au cœur d'un " séisme politique sans précédent". Ce qui s'y est passé est certainement à mettre dans les annales de l'histoire politique récente du PDG, au pouvoir.
Les élections qui étaient à refaire, dans les deux provinces, dans le cadre du renouvellement des instances décisionnelles du PDG ont vu Richard-Auguste Onouviet et Josué Mbadinga mordre la poussière. Si le premier n'était pas à la tête de la troisième institution du pays, l'Assemblée nationale, et le second ministre d'Etat, le fait aurait été anecdotique.
Ainsi, la nouvelle de la déconvenue du président de l'Assemblée nationale, Richard-Auguste Onouviet, membre du Comité permanent du Bureau politique sortant, face à son adversaire Joël Ogouma, a retenti comme une véritable déflagration à Lambarené et dans le reste du pays. Tant le perdant était considéré, jusqu'à sa défaite d'une centaine de voix, comme un " Baobab'' dans cette sphère politique.
J.O.
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