DÉCÉDÉ le 4 septembre 2021 à Libreville, le secrétaire exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC) et ancien porte-parole de la Majorité républicaine et sociale pour l'émergence a été inhumé hier au cimetière de Mindoube de Libreville. Cela, après un feuilleton judiciaire de quatre mois, ayant opposé son épouse à sa famille biologique.
La veille, sa dépouille a été successivement exposée au gymnase d'Oloumi, puis à sa résidence sise à Ozangue. L'on a noté, à cette étape d'Ozangue, la présence du président de l'Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, et de l'ancien Premier ministre, Paul Biyoghe Mba. Tout comme celle de plusieurs représentants du Conseil national de la Démocratie (CND) et ceux des partis politiques (toutes tendances confondues). Ils étaient là tous pour rendre un ultime hommage à celui qui, ces derniers temps, portait le flambeau de "la paix des braves" dans notre pays.
Il faut souligner que ces obsèques n'ont pas été à la hauteur du statut de l'ancien porte-parole de la galaxie présidentielle. Toute chose causée, selon nombre d'observateurs, par la longue attente avant ses obsèques. Le tout consécutif aux tensions enregistrées entre sa famille biologique et sa belle-famille. Celle issue de son mariage… Au finish, le secrétaire exécutif du BDC a été inhumé hier au cimetière municipal de Mindoube, quelques instants après un office religieux organisé pour le repos de son âme.
Marié, il laisse, à la cinquantaine, une nombreuse famille inconsolable. C'est donc ainsi que prend fin un triste feuilleton qui aura duré un peu plus de quatre mois.
Adjaï NTOUTOUME
Libreville/Gabon