Le Conseil national de la Démocratie (CND) a ouvert hier à son siège une assemblée générale substitutive. C'était à la faveur d'une cérémonie présidée par son président, Me Séraphin Ndaot Rembogo.
Devant les représentants des partis politiques, le président du CND s'est particulièrement montré plus offensif contre les auteurs, selon lui, de la campagne de "dénigrement et d'humiliation perfide, orchestrée depuis quelques semaines contre le président actuel du CND et cette institution". Arguant que ces détracteurs sont animés par une volonté "manifeste de faire disparaître le CND, organe qui avait été adopté par voie référendaire à la suite des Accords de Paris, c'est-à-dire par le peuple”.
Poursuivant son propos, Ndaot Rembogo précise que ces détracteurs qui ont programmé "la dissolution du CND depuis les Accords d'Angondjè n'hésitent pas à avancer des arguments fallacieux, tels que : le CND ne sert à rien, les dirigeants déchus refusaient d'exécuter ses recommandations et réduisaient significativement ses moyens de fonctionnement…"
Par ailleurs, cette assemblée générale du CND, qui se tient dans un contexte particulier marqué par la préparation du Dialogue national inclusif, a donné lieu à des échanges entre les représentants des partis politiques autour de cette grande concertation nationale à venir, en vue d'exprimer leurs attentes.
Dans ce sens, on notera par exemple que le président du Parti des agriculteurs du Gabon (PAG), Rodolphe Mouely Mouely, a évoqué entre autres préoccupations, la transparence électorale. "Parce que, dira-t-il, il va sans dire que ce qui a occasionné le coup de force de 2023, c'est la mauvaise organisation des élections. Donc nous allons à ce Dialogue national pour pouvoir apaiser le climat, réglementer les élections en République gabonaise dans le but de choisir librement les dirigeants de notre pays."
Charly NYAMANGOY BOTOUNOU
Libreville/Gabon