Au-delà de leurs prérogatives, les femmes nommées gouverneurs se doivent désormais de concevoir des stratégies susceptibles de transformer les provinces placées sous leur autorité en pôles de croissance économique.
FAIT inédit dans l’histoire politique de notre pays, trois femmes se sont vues confier les charges de gouverneur de province. Mercredi 19 septembre dernier, le ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, chargé de la Décentralisation et du Développement local, Lambert-Noël Matha, a en effet installé Paulette Mengue M’Owono et Marie-Françoise Dikoumba dans leurs fauteuils respectifs de gouverneurs du Moyen-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo. Vingt-quatre heures plus tôt, il s’était plié au même rituel dans la Nyanga avec Christiane Leckat.
Loin d’être anodines, toutes ces installations constituent véritablement une mini révolution dans notre pays. D’autant que, en dehors de Pauline Nyingone, qui fut gouverneur de la province de l’Estuaire au début des années 90, aucune autre Gabonaise n’avait plus été nommée à ces prestigieuses fonctions. Vingt ans plus tard, c’est désormais fait. Comment ne pas y voir la matérialisation des efforts sans cesse renouvelés du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, dans son combat pour une société juste et égalitaire ? Et la traduction de son engagement en faveur de la promotion de la femme gabonaise ?
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