Au lendemain du Dialogue national inclusif (DNI) qui a réuni l'ensemble des Gabonais et des Gabonaises pour faire un diagnostic de la situation du pays, la Confédération de la diaspora gabonaise multicontinentale a animé mercredi, une conférence de presse.
L'objectif de cette rencontre avec les hommes des médias était de remercier les autorités du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), notamment le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, pour la prise en compte de cette frange de la population dans la composition du nouveau Gabon.
"C’est donc un sentiment de devoir accompli qui nous anime au sortir de ces assises. Cette reconnaissance institutionnelle de la Diaspora est un premier pas historique qui a été franchi et qui sera matérialisée par la mise en place d’un cadre juridique dont la réflexion a déjà commencé et ce depuis un moment au sein de la confédération. Ce cadre juridique devra être néanmoins consensuel avec tous ceux de la diaspora qui voudront bien s’impliquer, la création d’un organisme facilitateur autonome que nous avons appelé le Haut-commissariat en charge des projets de la diaspora", a précisé Dr Marie Josée Ayi Ngomo, membre de la Diaspora.
Dans cette logique, souligne-telle, cet organisme facilitateur et autonome "va ramener une plus grande confiance vis-à-vis de la volonté des pouvoirs publics quant à leur implication dans le développement multisectoriel du pays, impulser une forte dynamique dans la diaspora, répondre aux besoins d’investissement dans le pays voulus par les autorités, créer les ponts entre les différentes entités privées ou publiques pouvant intervenir sur les projets des Gabonais de la diaspora, créant ainsi une synergie d’ensemble."
Hans NDONG MEBALE
Libreville/Gabon