Le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet avait sollicité et obtenu de la Cour constitutionnelle le report des élections législatives, constitutionnellement prévues pour décembre 2016 au plus tard. Et la haute juridiction avait recommandé au gouvernement d'organiser ce scrutin avant le 29 juillet 2017 au plus tard.
PLUSIEURS acteurs politiques, toutes tendances confondues, évoquent de plus en plus le sujet. Mais, il n'y a encore rien d'officiel. Et le débat alimente peu à peu l'actualité politique nationale. Certains ne croient plus à l'organisation des élections législatives "au plus tard le 29 juillet 2017", comme recommandé par la Cour constitutionnelle en décembre 2016, suite à une saisine introduite par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet. D'autres se demandent encore ce qui pourrait justifier un nouveau report, qui semble pourtant inévitable.
Dans tous les cas, en décembre 2016, le gouvernement avait brandi "les difficultés financières ainsi que la prise en charge, dans l'urgence, des dépenses imprévues consécutives aux violences enregistrées à l'issue de l'élection du président de la République du 27 août 2016". Un argument qui, à l'analyse des juges constitutionnels, constituait "un cas de force majeure autorisant l'organisation de l'élection des députés à l'Assemblée nationale le 29 juillet 2017 au plus tard".
ONDOUBA'NTSIBAH
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