ALORS que la campagne électorale pour les législatives partielles des 15 et 29 octobre 2022 est lancée depuis le 5 octobre dernier, au premier siège du département de l’Ogoulou à Mimongo, ce n’est pas encore le branle-bas pour tous les candidats à cette consultation électorale qui, il faut l’avouer, s’annonce ouverte au regard des forces en présence. En effet, le seul à se signaler à cette campagne pour le moment est le porte-étendard investi par le Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir, Dr Charles Sadie, qui s’investit depuis lors sur le terrain à la conquête de l’électorat.
"Nous avons mis en place une stratégie pour consolider notre présence sur le terrain à travers les équipes de campagne, bureau de vote par bureau de vote. Et nous pensons que nous serons présents au terme de cette élection. Mais nous attendons l’arrivée le lundi 10 octobre du secrétaire général de notre parti à Mimongo pour animer un grand meeting", a dit le candidat du PDG. Par ailleurs, son adversaire du Parti social démocrate (PSD), Andréa Ghislaine Mbigou, visible sur les affiches placardées à travers les carrefours et les lieux stratégiques de la ville, n’est pas active sur le terrain politique. Elle enttendrait lancer sa campagne par un grand meeting, dès l’arrivée du président du parti, Pierre-Claver Maganga Moussavou.
La candidate a cependant rencontré la diaspora établie à Libreville et Mouila. " Nous avons échangé sur l’importance de l’élection actuelle. C’est une élection test qui prépare les élections générales de 2023, je leur ai décliné entre autres le programme sur lequel est centrée ma campagne", a-t-elle confié. Pour les autres protagonistes à cette bataille électorale, notamment l’indépendant Alain Bruno Bisselo et l’opposant Senturel Ngoma Madoungou (RHM), c’est silence radio. D’autant plus qu’au moment où nous mettions sous presse, ils n’avaient pas toujours investi le terrain.
F. N.
Mimongo/Gabon
rudy.hombenet
