LA Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a poursuivi hier sa série de rencontres avec les acteurs politiques en s'entretenant à son cabinet avec le président de l'Union républicaine (UR), Lezin-Gualbert Koumba. Ce dernier a réaffirmé la volonté des membres de l'UR de rejoindre, avec armes et bagages, la Majorité républicaine et sociale pour l'émergence (MRSE) afin d'apporter leur "soutien total" au candidat de ce regroupement politique à la prochaine élection présidentielle. Entendu que, selon lui, l'UR est une coalition de plusieurs formations politiques (Parti du renouveau national, Union gabonaise démocratique, Forum pour l'unité républicaine, Cercle du peuple uni, Union des forces démocratiques, etc.) se réclamant de "l'opposition modérée". Autant de partis politiques dont l'existence, soit dit en passant, est quasiment inconnue du grand public.
Cheffe de la MRSE, Rose Christiane Ossouka Raponda a manifesté un vif intérêt pour cette démarche. D'autant qu'elle s'inscrit dans le prolongement de l'ambition formulée par le chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, de voir se former, dans notre pays, de grands ensembles politiques possédant une assise et une implantation à l'échelle nationale, de manière à consolider notre démocratie. En tout état de cause, Lezin-Gualbert Koumba a indiqué avoir adressé au secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) une correspondance afin de voir son vœu et celui de ses pairs exaucé dans des délais raisonnables. Non sans avoir félicité la locataire de l'Immeuble du 2-Décembre pour la mise en œuvre du Plan d'accélération de la transformation (PAT), la construction de nouveaux établissements scolaires, etc.
À ce qu'il semble, tout porte à croire que cet éventuel ralliement pourrait ne pas prendre la forme d'une fusion-absorption au PDG.
J.K.M
Libreville/Gabon
rudy.hombenet
