En coupe des coupes en 1986, ceux qui ont fait les meilleurs jours de l'AS Sogara donnent leur impression. Le temps de l'apogée du foot gabonais. Trente ans plus tard. Rétrospective...
Samuel Raouto: « C’est avec beaucoup d’émotion que je replonge dans cette épopée. Après notre élimination l'année précédente, où nous avions sorti les Camerounais du Tonnerre de Yaoundé au premier tour, notre équipe avait gagné en maturité. En finale, même après avoir pris 3-0 au Caire, nous étions très confiants.Michel Minko: « 30 ans plus tard, l'AS Sogara est restée mon club de cœur. C’était le top pour le jeune joueur (19 ans) que j’étais. Et avec le statut de meilleur buteur du championnat gabonais. De notre temps, l’AS Sogara était une référence africaine en matière d'organisation professionnelle, il en était de même dans la majorité des clubs de D1 de Port-Gentil et Libreville.»
Roger Avah: « Comment oublier? Il nous avait juste manqué un peu de chance pour aller au bout. La nostalgie est encore plus forte quand je replonge dans le press-book que j’avais confectionné. L'AS Sogara est restée ma famille. Ce club a écrit une belle page de l'histoire de notre football.»
Jean-Claude Yenot (ex président de l'AO Sogara) : « Le football gabonais a connu son apogée à cette époque. Il y avait de grands joueurs gabonais et étrangers. (...) Diriger un club requiert des dirigeants un flair pour recruter de bons joueurs. »
J.A.L
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