Suite à la plainte déposée vendredi dernier par le chef du département des Sports pour que lumière soit faite au sujet des "maltraitances, harcèlements sexuels, attouchements et viols" dont auraient été victimes certaines Panthéresses U20, les forces de sécurité et de défense, selon certaines langues, sont entrées dans la danse.
Elles sont en train de jouer leur partition en auditionnant, depuis samedi dernier, les joueuses résidant à Libreville. Celles qui se trouvent déjà à l'intérieur du pays sont attendues pour faire, elles aussi, chacune, leur déposition.
"Sans pour autant parler des autres, j'affirme que j'ai été effectivement auditionnée", affirme une Panthéresse, qui s'est exprimé sous le sceau de l'anonymat. Cette joueuse n'a peut-être pas tort, puisque certains dirigeants du football se signaleraient par des intimidations. Non seulement à l'endroit des athlètes, mais également des journalistes.
S'agissant des Panthéresses rentrées chez elles à l'intérieur du pays, il se pose le problème de leurs titres de transport pour venir faire leurs dépositions dans la capitale. Qui doit les payer ?
Pour éviter que ces jeunes filles ne soient menacées, il serait judicieux que le ministère des Sports s'en occupe. Histoire de protéger ces inoncentes contre les influences de leurs responsables, aujourd'hui sur le qui-vive. Parce que certaines de ces jeunes filles se proposeraient de porter plainte contre leurs bourreaux.
J.F.M & MM
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