L'homme était arrivé sur les bords du Komo, quelques jours avant la CAN 2017, précédé d'une flatteuse réputation de personnage avec lequel il vaut mieux se tenir tranquille.
On prêtait Jose Camacho un caractère dur, intransigeant. Avec lui, s'est alors dit l'opinion publique, les têtes brûlées de la sélection nationale allaient rentrer dans les rangs et les mains noires avoir moins de pouvoir.
Pourtant, depuis plus de huit mois, Jose Camacho n'a jamais réussi à ramener la sérénité dans la tanière. La situation est pire qu'à son arrivée.
Pierre-Emerick Aubameyang a décidé de se comporter plus que jamais en petit caïd de cour de récréation. Décidant d'honorer les matchs qui lui plaisent et entraînant dans sa dérive égocentrique d'autres éléments, qui considèrent avoir les mêmes droits de faire du désordre. Ibrahim Ndong fugue lors des regroupements et fait des caprices à la moindre occasion. Mario Lemina et Denis Bouanga, qui goûtent assez peu à la plaisanterie, commencent eux aussi à déserter la tanière. Ainsi, juste après la dernière défaite face au Maroc, ils ont fait leurs bagages sans avertir, comme Aubameyang (une nouvelle fois), le staff technique des Panthères.
Si Camacho a complètement échoué dans l'instauration d'une discipline de groupe, il est également en difficulté sur le plan des résultats. Comme vient de le prouver la défaite du Gabon face au Bénin hier. En effet, il détient avec Paulo Duarte le plus mauvais départ d'un sélectionneur sur ses dix premières rencontres.
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maixant.moussavou
