Cinquante-quatre minutes. C’est la durée du rêve d’une équipe gabonaise sans références, mais qui, malgré bon nombre d’a priori défavorables, avait l’avantage au tableau d’affichage du stade du 26-Mars de Bamako, dimanche dernier.
Sauf que la différence au plus haut niveau se faisant souvent sur des détails, les Panthères qui n’ont pas su faire le break, sur trois opportunités non converties, après l’ouverture du score à la 4e minute par Denis Bouanga (bien aidé par Oumar Sissoko), l’ont payé cash.
Revers logique, le premier pour le sélectionneur Jose Antonio Camacho. Cette défaite est la troisième dans l’historique des confrontations avec ce pays, qui reste favorable pour le Gabon (5 victoires, 4 nuls, 3 défaites) qui ne comptait qu’un seul joueur, le capitaine Didier Ibrahim Ndong, comme représentant du onze-type qui a arraché le match nul (0–0) au mois de novembre 2016, en campagne qualificative pour la Coupe du monde 2018.
Le 4-3-3 choisi par Camacho, avec Louis Ameka Autchanga pour compléter son trio offensif (avec Aaron Boupendza, dans l’axe, et Bouanga, à droite) s’est avéré payant pour contrarier les plans d’Alain Giresse.
Mais les occasions manquées de Bouanga (12e), Boupendza (24e) et Autchanga (43e), avec à la base Guelor Kanga Kaku, bon pied bon œil, seront fatales aux Panthères, alors que le hold-up se dessinait devant un public malien passablement courroucé.
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