Même si certaines zones des tribunes du Palais des sports de Libreville sonnaient quelque peu le creux vendredi dernier en soirée, la Grande nuit des arts martiaux, qui célébrait son 30e anniversaire baptisé "Nuit de la restauration", s'est déroulée dans la gaieté.
Des disciplines martiales comme la lutte traditionnelle, le karaté do, le judo, le kick boxing, le taekwondo, la boxe anglaise, le kung-fu wushu, le hapkido et le kung-fu shaolin y ont pris part. Sans oublier les artistes du Cirque de l'Équateur ainsi que les culturistes nationaux.
Certes la "Nuit de la restauration" a été célébrée dans la joie. Mais les organisateurs ont failli au niveau du respect de timing. D'où la déception de plusieurs spectateurs.
"La restauration tant vantée par les organisateurs n'est pas un vain mot. Ils doivent changer aussi leur façon de faire en respectant les horaires fixés. Parce qu'ils ne doivent pas oublier qu'il y a toujours le couvre-feu dans notre pays", a déploré un spectateur.
Prévue pour 19h 30, la manifestation n'a débuté qu'à 20h 58 avec le défilé de toutes les disciplines. Heureusement qu'auparavant, les artistes du Cirque de l'Équateur, notamment, étaient là pour égayer l'assistance.
Laquelle, visiblement lassée, a dû écourter l'allocution tardive du promoteur de la Grande Nuit des arts martiaux, Me Manvoumbi Mombo Wapatcha (7e dan), qui s'est appesanti sur les vertus que procure le sport.
Incontestablement, l'un des temps forts de cette soirée, marquée par les démonstrations de chaque discipline participante, a été la prestation des taekwondoïstes du club d'Andalus de Tanger du Maroc.
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MM
Libreville/Gabon