Les instructions du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, après une rencontre avec les représentants de l'Union des pétroliers gabonais (Upega), pour une reprise des championnats de première et deuxième divisions du Gabon pourraient être repoussées au-delà du 18 mai 2024, date programmée par la Ligue nationale de football professionnel (Linafp) pour le début des joutes nationales.
C'est que l'écho renvoyé par les clubs des National-Foot 1 et National-Foot 2 en ce début de semaine consacré aux qualifications des joueurs par la commission spécialisée de la Linafp entretient le doute.
Un point d'interrogation encore et toujours lié à la question financière où l'apport de l'État à hauteur de 2,2 milliards de F CFA se fait toujours attendre.
Pour forcer la main aux pouvoirs publics et aux entreprises pétrolières retenues pour fournir le pactole susmentionné, certains présidents de clubs poussent pour une rentrée des classes à leurs frais, en attendant le versement même partiel de la manne.
Leur réunion de ce jour autour du bureau exécutif de la Linafp devrait déterminer la suite par rapport au compte à rebours en cours.
Mais le risque serait une interruption prématurée de la compétition, comme pour la dernière édition, en cas de statu quo financier pour une reprise à laquelle s'accrochent la Linafp et les clubs (qui se préparent depuis plusieurs semaines et entretiennent les joueurs).
Malgré le serpent de mer qu'elle pourrait devenir, si la situation reste en l'état avant ce week-end. Quoique l'échéance du mois de mai 2024 fixée par le général Oligui Nguema ne soit pas encore épuisée.
James Angelo LOUNDOU
Libreville/Gabon