LES mandats de quatre présidents de fédérations sont arrivés à échéance depuis plusieurs mois. Pis, trois des quatre présidents refusent jusqu'à ce jour d'organiser leurs assemblées générales électives pour le renouvellement desdits bureaux. Il s'agit de Samuel Minko-Mi Ndong, président de la Fédération gabonaise de tennis sur court depuis plus d'un quart de siècle, de Bernadette Nguema, président de la Fédération gabonaise de tennis de table, et d'Éric Ella, président de la Fédération gabonaise de kick-boxing.
"Sur les quatre fédérations concernées, seule la Fédération gabonaise de judo a déjà déclenché le processus de renouvellement du Comité exécutif. Les trois autres doivent suivre cet exemple", renseigne un haut responsable du ministère des Sports. Le constat qui saute aux yeux est que ces trois fédérations ne fonctionnent quasiment plus. Plus personne au Gabon n'entend parler de kick-boxing, de tennis de table, encore moins de celui sur court. C'est la désolation totale !
"N'ayant plus rien à gagner, ces anciens présidents fédéraux veulent tout simplement pratiquer la politique de la terre brûlée", explique une autre source du ministère. Conséquence de cette inertie, la non-éligibilité à l'accompagnement financier de l'État. Ce, conformément au cahier des charges ministériel. Lesdites fédérations et leurs athlètes ne bénéficieront donc pas de la subvention de l'État. Au grand dam des athlètes qui ne demandent qu'à compétir.
Quel dommage !
Willy NDONG
Libreville/Gabon