Le mariage d'intérêt entre la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) et le technicien espagnol José Antonio Camacho sera scellé. Mais pas ce mardi, comme annoncé, pour convenance de calendrier des autorités compétentes locales.
CAMACHO devra d'abord être présenté, entre autres, au ministre de la Jeunesse et des Sports pour débattre du problème des émoluments. Puis, au comité exécutif de la Fégafoot, nous a confié, hier au téléphone, une source fédérale.
Réagissant à la question de la durée du contrat du nouveau sélectionneur national des Panthères, la même source s'est voulue rassurante : « Camacho veut du long terme avec le Gabon. A ce sujet, les Gabonais n'ont pas à s'alarmer, puisque dans tout contrat entre une institution et un technicien, il y a une clause qui prévoit la séparation des deux parties en cas de résultats insuffisants », a expliqué notre interlocuteur.
Cependant, il serait judicieux que l'État gabonais, qui a déjà assez de soucis économiques, ne soit pas mis au banc des accusés en cas de rupture de contrat de la partie gabonaise.
Parce que pour les fans des Panthères, il serait difficile que le technicien espagnol bénéficie d'un état de grâce à la tête de notre onze national qu'il ne connaît pas et qui, malheureusement, vient, une fois de plus, de chuter à la 111e place au dernier classement Fifa.
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