C'est la réponse positive réservée par les tribunaux à la requête de Mathieu Mboumba Nziengui, l'actuel secrétaire exécutif de l'UPG, qui sollicitait, des instances judiciaires, la cessation des troubles par Bruno Ben Moubamba, “élu” président de cette entité politique, récemment, lors d'un congrès, lui-même jugé illégal.
POUR la deuxième fois, l'Union du peuple gabonais (UPG) a organisé un congrès à l'issue duquel Bruno Ben Moubamba, après Moukagni-Iwangou, a été élu à son tour président de l'UPG.
Pour mettre un terme à cette cacophonie, Mathieu Mboumba Nziengui, secrétaire exécutif dudit parti, assisté de son conseil, Me Moutsinga, a introduit, le 8 avril dernier, une requête auprès du greffe du tribunal de première instance de Libreville, aux fins de cessation de trouble.
Dans cette requête, il dénonce la tenue de l'assemblée générale réunie à l'initiative de Bruno Ben Moubamba (bien que suspendu de ses fonctions de secrétaire général), Alfred Mouity Boussougou, Jean Etoua Atsame, Yembi Kassa et Ariel Eloi Iwangou, que ces derniers, prétendant agir au nom et pour le compte de l'UPG, ont opéré une destitution de sa personne de ses fonctions de secrétaire exécutif du parti.
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