La 22e conférence climatique de l'ONU s'est ouverte lundi à Marrakech. A l'ordre du jour, l'application de l'accord de Paris, qui pour la première fois avait vu la communauté internationale s'engager contre le réchauffement.
Adopté fin 2015, ce protocole, signé par 192 États, a été ratifié jusqu'ici par 100 d'entre eux (représentant près de 70% des émissions mondiales), a souligné lundi la présidente de la COP 21 Ségolène Royal.
La première tâche sera, selon la négociatrice française Laurence Tubiana, d' "achever les règles " de ce pacte complexe qui inclut un objectif collectif (ne pas dépasser +2°C de réchauffement), des promesses nationales d'action et des principes généraux, pour les revoir à la hausse. Cela signifie résoudre toute une série de questions délicates: comment suivre les émissions de GES de chaque pays? Comment garantir le financement des politiques climatiques des pays du Sud promis par le Nord? Quels pourront être les critères de "compensation" des pays pauvres touchés par les impacts climatiques, sécheresses, inondations et autres tempêtes?
"La COP22 est vraiment une COP pour l'application et l'action," a expliqué le négociateur américain Jonathan Pershing à la presse. Le consensus actuel est de parvenir à un accord sur ces sujets d'ici 2018.
Selon AFP
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