plusieurs acteurs politiques et de la société civile se sont déclarés ouvertement hostiles au dialogue national sans tabou prôné par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, tel ne semble pas être le cas du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG).
De fait, au cours d'un point-presse, M. Mpaga, président du ROLBG, a estimé que le travail préparatoire et le dialogue doivent être menés sous l'égide de la Nonciature apostolique et santé Egido spécialisée, dans les médiations de crise.
En outre, a-t-il précisé, il faudrait que toutes les parties prenantes acceptent l'implication de la communauté internationale dans l'organisation dudit dialogue. De même que les termes de référence devraient être rédigés par une commission comprenant les représentants de toutes les parties et signés par elles, avant le début du conclave. Les dits termes devraient '' dessiner le cadre d'exécutions des décisions adoptées lors de ce dialogue, tout en définissant l'objet, les thèmes et les enjeux de ces assisses. Mais également désigner les acteurs et les organisations qui devront y prendre part" a t-il ajouté.
Sera-t-il entendu ? Dans tous les cas, il devrait avoir l'occasion de préciser sa pensée au cours d'un éventuel échange avec le Premier ministre qui, a entamé les consultations officielles devant conduire à ce dialogue national.
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