Un groupe de hors-la loi semble bien tirer profit de la panne des lampadaires installés derrière le bâtiment de l’Assemblée nationale, à Libreville, depuis quelques mois. Ils font des abords du siège de la représentation nationale, et des arbres qui débordent de son jardin, une base arrière pour leurs basses besogne.
ATTENDRE à cet endroit un taxi, ou marcher en direction des quartiers Derrière-l’Assemblée et autres Plaine-Orety tout près, s'avère désormais périlleux. Ainsi, mercredi dernier, une mère de famille s'en est tirée avec 18 points de suture, en tentant de protéger son portefeuille que ces voyous cherchaient à lui arracher ! Ce qui étonne surtout, c’est le fait que cette rue fourmille généralement de forces de sécurité et de défense. Malheureusement, regrettent de nombreux riverains, ces agents n'y passent que les premières heures de la nuit, et procèdent plus à des contrôles de véhicules qu'à la sécurisation des lieux.
Ces jeunes indélicats profitent du terrain laissé libre pour semer la terreur. Est-il besoin de rappeler que cette situation n’est pas pour rehausser l’image d’une institution telle que l'Assemblée nationale dont le nom se retrouve associé à ces actes ?
Le cas de Derrière-l'Assemblée est loin d'être isolé dans la capitale. Avec, pour les populations, les mêmes désagréments.
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