A côté des hommes politiques de tous bords, de plus en plus d’acteurs de la société civile et de partenaires sociaux se prononcent, aujourd’hui, sur le dialogue national sans tabou préconisé par le président Ali Bongo Ondimba.
JEUDI dernier, à la faveur de leur rentrée syndicale, c’était au tour de l’Union des syndicats de l'administration publique, parapublique et privée (Usap) de dire "oui" à cette concertation nationale. Non sans requérir du pouvoir qui l'organise, "un format qui permette la participation de tous les acteurs, dont l’opposition incarnée par l'ancien candidat à la présidentielle Jean Ping".
Cela pourrait passer, ont proposé les syndicalistes, par la convocation d’un arbitre "extérieur, neutre et désintéressé". Lequel pourrait se nommer Onu, Union européenne, Union africaine, ou France. Des facilitateurs qui peuvent, toujours selon eux, être une solide caution pour amener cette opposition à la table du dialogue. Une nécessité, a insisté l’Usap, par la voix de son président, Fridolin Mve Messa. Lequel a dit qu'après les élections présidentielles passées, et les violences multiformes qui ont suivi, “les acteurs majeurs de cette crise doivent impérativement se retrouver, pour dialoguer”.
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