Au lendemain de la célébration de la Journée mondiale sans tabac, L'Union a voulu s’intéresser aux chiffres liés à ce phénomène qui touche une population gabonaise de plus en plus jeune.
Dans cette optique, le document de synthèse réalisé par le Pr Orphée Soumaho, qui a porté son attention sur les nouveaux produits et émergents du tabac chez les jeunes de 18 ans à 35 ans, a révélé une consommation plus importante chez les hommes que les femmes.
Selon les données de l'enquête CAP (connaissances, attitudes et pratiques), l’échantillon raisonné est de 1 328 individus. Cet échantillon a concerné 638 femmes soit 48 % et 690 hommes soit 52 %.
Dans les villes cibles, à savoir Port-Gentil, Oyem et Mouila, "438 hommes et 375 femmes interrogés, soit 61,2 % disent connaître les produits électroniques contenant de la nicotine, 253 hommes et 262 femmes interrogés soit 38,8 % disent ne pas connaître les produits électroniques contenant de la nicotine".
De plus, soulève l'enquête, "en examinant la variable ville, on observe que 9,1 % (121 individus) des jeunes dans la ville de Port-Gentil disent utiliser prochainement un produit électronique contenant de la nicotine contre 6.3 % (83 individus) à Oyem et 3.8 % (51 individus) à Mouila".
Ces deux facteurs contribuent à accroître la probabilité d’une utilisation prochaine de ces produits électroniques chez les jeunes.
Port-Gentil, soit 6.9 % et 2.5 % et Oyem soit 6.7 % et 2.3 % restent les villes où cette probabilité est la plus forte par rapport à la ville de Mouila (Ngounié) avec 3.4 % et 1.1%.
Hans NDONG MEBALE
Libreville/Gabon