La mise en valeur des produits gabonais ne peut occulter le prix excessif des emballages. Une part importante des bénéfices possibles disparaît dans l'achat du conditionnement.
Le village commercial de Noël permet aux fabricants artisanaux de présenter leurs productions. Une initiative louable, initiée par le ministère de la Promotion des investissements privés, du Commerce, du Tourisme et de l’Industrie et qui donne aussi aux producteurs l'occasion d'échanger sur certains points de blocage.
La première difficulté est celle de la compétitivité-prix, rendue difficile par les coûts des emballages. « Déjà, nous importons nos emballages. Cela nous coûte cher à la douane. En plus, les produits que nous utilisons ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Si ceux-ci pouvaient être faciles à trouver comme le riz, on pourrait baisser nos prix », a expliqué le P-DG d’Exoldelice, Cédric Bekale.
Productrice de confiture, vendue en moyenne 2000 francs les 350 grammes, Simone Ngambou voit sa marge d’exploitation rongée par le coût du pot et des étiquettes qui lui reviennent entre 1000 et 1200 francs l’unité. « Si l’Etat ou les entrepreneurs pouvaient installer une usine de fabrication d'emballages, cela nous faciliterait la tâche et nous permettrait de baisser les prix. Ce sont plus les emballages qui font en sorte que les produits soient chers », a-t-elle déclaré.
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