C’était au cours d’une consultation publique organisée dans l’enceinte de l’école publique des Charbonnages, située à près de 150 mètres du chantier.
LE conflit qui oppose, depuis bientôt deux années, les populations du quartier Bel-Air à la Compagnie africaine de sépulture du Gabon (Casep-Ga) au sujet de la construction d’une supposée morgue dans ce quartier du 1er arrondissement de Libreville, a connu un nouvel épisode, le samedi 4 février dernier : la présentation par l’entreprise des résultats de la notice sur l’impact environnemental et social dont l’étude a été confiée au cabinet Eco-Quality.
Comme ce fut déjà le cas lors des précédentes rencontres avec les autorités administratives et politiques de l’arrondissement, ainsi que les représentants des habitants de Bel-Air, Dimitri Awori Ndouna Depenaud, directeur général adjoint de Casep-Ga, chargé des opérations techniques, et ses pairs de la direction générale, ont, une fois de plus, expliqué la nature du projet controversé.
« Mesdames et messieurs, contrairement à l’idée de construction d’une morgue maladroitement véhiculée par des tiers, situation qui a d’ailleurs suscité le soulèvement des populations, nous vous réaffirmons solennellement que la structure que nous voulons implanter à Bel-Air n’est autre qu’un atelier de menuiserie-marbrerie », ont-ils réitéré.
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