Trois élèves matons, Emmanuel Moussounda , 20 ans, Diaba Nzengue, 23 ans, et Philippe Assoumou, 28 ans, sont en garde à vue, depuis lundi, à la brigade de gendarmerie du PK-9. Ils sont accusés d'escroquerie, d'usurpation de titre et de trafic d'influence.
Les trois éléments, qui appartiennent à la promotion 2016 de la sécurité pénitentiaire - information confirmée par une source pénitentiaire jointe au téléphone -, bénéficiaient d'une période de trois semaines de relaxation, avant de regagner leur lieu de formation, le 27 mars prochain, pour être déployés dans les différents services pour un stage pratique. Mais ils sont désormais dans de sales draps.
Surpris en train d'opérer au quartier Zong, à Bikélé, vêtus d'uniformes de la police, ils ont été neutralisés par un officier militaire, aidé par un subalterne, qui étaient étonnés de voir des agents ivres faire des contrôles tard dans la nuit, sans moyen de locomotion, dans un coin perdu.
Selon le rapport d'enquête, les trois acolytes choisissaient bien leurs cibles. Ils ne contrôlaient que des expatriés, notamment des Ouest-Africains qu'ils rackettaient, les influençant grâce à leur accoutrement. Les sommes d'argent arrachées à leurs victimes pouvaient aller jusqu'à 70.000 francs par personne contrôlée.
AEE
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