Apparemment ''invisible'' et non intégré dans les politiques et programmes agricoles de notre pays, le facteur de stress hydrique, constaté généralement pendant les grandes vacances, va déterminer, d'ici à décembre prochain, la qualité des aliments cultivés, leurs coûts, les revenus des exploitants agricoles.
un pays où l'agriculture est encore fortement dépendante de la pluviométrie naturelle, la saison sèche qui commence conditionne le comportement des exploitants et les rendements agricoles. Au menu : l’aménagement des parcelles cultivables, le stress hydrique qui impacte les rendements actuels et futurs, et l'état sanitaire des exploitations via les pathologies agricoles.
En effet, agriculteurs et éleveurs profitent des mois de juillet et août pour aménager les futures plantations. Les superficies aménagées vont déterminer les récoltes à venir. Cas du maïs (novembre-décembre 2017), la production de manioc, d'ignames et banane dans 7 à 12 mois.
Ailleurs où l'agriculture est plus structurée, la quantité des superficies aménagées est un indicateur pertinent permettant de se faire une idée de la couverture ou pas des besoins en aliments d'une population. Et donc d'envisager les importations (en cas de prévision de faibles récoltes) ou les exportations (en cas de production excédentaire projetée).
Innocent M'BADOUMA
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