Les larves de coléoptères, de charançons des palmiers du Cameroun, du Congo, de Guinée Equatoriale et du Gabon, constituent un mets riche en protéines et très appréciés et répandu dans la sous-région.
LES recherches menées par l'Institut de recherche pour le développement (IRD), le Centre pour la recherche forestière internationale (Cifor) dans les pays du bassin du Congo, plus particulièrement au Cameroun, au Congo, en Guinée Equatoriale et au Gabon, montrent que les larves blanches du palmier à huile ou raphia sont extrêmement riches en éléments nutritifs (protéines et lipides). Ces larves ont une valeur énergétique comparable à celle du bœuf et du poisson. Et c'est aussi une excellente source de minéraux et de vitamines.
Les enquêtes menées au Gabon dans la province de l'Estuaire, particulièrement dans la zone de Bouloukoubouet, dans le premier arrondissement de la commune d'Akanda, et dans la zone Okolassi, dans le premier arrondissement de la commune de Ntoum, précisent que les récolteurs commercialisent les quantités de ses larves dans les bouteilles d'Andza. Le coût d'une bouteille varie entre cinq, huit et dix mille francs. En un trimestre, le récolteur de Bouloukoubouet aurait perçu la somme de cinq cent mille francs pour 50 bouteilles vendues. Et celui d'Okolassi la somme de deux cents quarante mille francs, en raison de 30 bouteilles.
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