Selon le ministère des Mines, la production de diamants de qualité est essentiellement concentrée dans trois provinces d’alimentation géologique. Il s’agit de la Ngounié à Makongonio, du Woleu-Ntem à Mitzic et de l’Ogooué-Ivindo à Makokou.
Des études récentes ont révélé que même dans l'Ogooué-Lolo et le Haut-Ogooué on en trouve, notamment à Lastoursville et Okondja. Mais actuellement, cette production est artisanale et échappe en partie au contrôle de l’administration. D’où l’absence du moindre indice sur les quantités produites et des revenus tirés de cette exploitation informelle.
Le Congo a longtemps servi de base arrière pour les orpailleurs artisanaux en quête de certification et d’écoulement de leur petite production. Ce pays est avec le Cameroun, la RCA et maintenant le Gabon, les quatre États de la Cémac, membres du processus de Kimberley. L’intégration au ''PK'' va donc irréversiblement remédier à cet état de fait et faire des trois localités gabonaises, le fer de lance de la production diamantifère du Gabon, en attirant de potentiels investisseurs.
« Notre adhésion au Processus de Kimberley a pour intérêt économique national de formaliser les exploitations minières artisanales et à petite échelle, avec son corollaire de création d’emplois et de réduction de la pauvreté en milieu rural, à l’exemple de Makongonio, Mbigou et Mitzic, sites d’une intense activité artisanale », a souligné le ministre Magnagna.
W.N.
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