L’auditorium du ministère des Forêts et de l’Environnement a servi dernièrement de cadre à une série de conférences-débats sur la problématique liée à la foresterie urbaine, en rapport avec la Journée internationale des forêts.
Selon les conférenciers Jean Marie Minko Mi Obame du ministère de la Forêt, et Irina Kouplevatskaya Buttaud, responsable de forêts à la FAO, la foresterie urbaine et périurbaine joue plusieurs rôles et assure de nombreux avantages à la population.
En effet, au plan social, la foresterie urbaine amortit les nuisances sonores, capte et filtre les sons, tout en réduisant le stress pour la santé physique et psychique. Elle est éducative par des activités d’interprétation et d’observation. Grâce à sa matière ligneuse, on extrait de ces végétaux des propriétés médicinales. Et en plantant les arbres en bordure des routes, on réduit les accidents. Sur le plan écologique, les arbres améliorent la qualité de l’air en captant le gaz carbonique et en rejetant l’oxygène. Les feuilles interceptent et retiennent des bactéries et les détruisent.
En outre, les conférenciers ont fait ressortir que dans les grandes villes occidentales, la foresterie urbaine contribue directement et indirectement à l’atténuation du changement climatique.
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