l'Union. Madame la ministre, trop d'établissements scolaires croupissent, parfois de manière volontaire, dans une indescriptible insalubrité. Le cas de l'école publique de Nzeng-Ayong-Lac, où les équipes de la mairie et de la FSBO ont réalisé récemment une Journée citoyenne, est une illustration. Comment réagissez-vous face à ce phénomène?
Nadine Patricia ANGUILE OBAME : J'avoue qu'en regardant le journal, pour ce qui est de l'école de Nzeng-Ayong-Lac, j'ai été étonnée, choquée. Et tout de suite, je me suis dit qu'il faut que j'envoie quelqu'un sur le terrain pour vérifier les faits. Je ne comprenais pas que ces toilettes puissent être ainsi, puisqu'elles avaient normalement été refaites. J'ai demandé à Mme la DAP ( directrice d'Académie provinciale, ndlr) d'aller voir sur le terrain. Elle a effectivement constaté que ces toilettes n'étaient pas propres. Ce que je peux dire, c'est qu'il faut que soient menées des actions, que l'on s'asseye avec toutes les personnes concernées par cette question : la communauté éducative et les populations riveraines des écoles qui, très souvent, sont aussi les auteurs des dégradations constatées dans ces lieux d'apprentissage. Mais plus généralement, les établissements ne correspondent pas tous à l'image de ce que nous avons vu. Je suis aussi allée dans plusieurs autres établissements qui étaient propres.
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