Dans une déclaration faite, lundi, le "groupe de 41" partis de l'opposition a réagi à la décision de la Cour constitutionnelle relative à la dissolution de l'Assemblée nationale et au transfert, au Sénat, de plusieurs de ses prérogatives.
LE "groupe des 41" partis politiques de l'opposition n'a pas tardé à réagir à la récente décision de la Cour constitutionnelle de mettre fin aux pouvoirs de la 12e Législature de l'Assemblée nationale, et de confier au Sénat certaines prérogatives de ladite Chambre du Parlement.
Les acteurs de ce bord politique ont en effet fait une déclaration lundi, en rapport avec cette situation. Ils estiment que cette décision qui, en plus, a fait perdre au gouvernement toute sa légitimité et sa légalité, constitue un "fait inédit dans la gouvernance de nos institutions depuis 1960". Ajoutant qu'elle plonge le Gabon dans une "impasse qui a ouvert la voie à une crise institutionnelle occasionnée par l'incompétence et l'amateurisme du régime en place".
Tout en rappelant que la Constitution en vigueur prévoit que le gouvernement est responsable à la fois devant le président de la République et devant l'Assemblée nationale et non devant le Sénat, le "groupe des 41" s'interroge si la Cour constitutionnelle a abrogé d'autorité les dispositions de l'article 28 de la Loi fondamentale concernant la confiance accordée à un gouvernement par les honorables députés.
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