À défaut de statuer sur le sort du secrétaire général de son parti, le président du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM), Alexandre Barro Chambrier, l'invite à assumer son acte.
PLUSIEURS jours après la nomination du secrétaire général du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM), Michel Menga M'Essone, au poste de ministre d’État, ministre de l'Habitat, on s'attendait à ce qu'au cours de sa conférence de presse animée, hier, au siège de cette formation politique, le président de RHM, Alexandre Barro Chambrier, édifie l'opinion sur le sort réservé à Michel Menga M'Essone. Il n'en a rien été.
Maniant la langue de bois, Alexandre Barro Chambrier, devant le directoire de son écurie politique, s'est contenté d'affirmer que " la participation de Michel Menga M'Essone au gouvernement est une décision personnelle qui n'engage nullement le RHM. Et que l'ensemble des militants de notre parti attend de l'intéressé qu'il tire lui-même toutes les conséquences de sa décision". Eu égard notamment, a-t-il affirmé, à l'article 132 des statuts de RHM qui traite des incompatibilités des fonctions de membre du gouvernement avec une quelconque responsabilité au sein du secrétariat exécutif de RHM. Tout en précisant que Michel Menga M'Essone les avait bel et bien informés des " consultations qu'avait menées le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, pour le nommer au gouvernement".
J.K.M
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