Il y a un an, le gouvernement et la Banque mondiale ont entamé, ensemble, un programme sur la réforme de la Fonction publique gabonaise. Où en sommes-nous exactement ? L'interrogation était, en fin de semaine dernière, au centre d'une rencontre entre le ministre de la Fonction publique, Ali Akbar Onanga Y'Obeghe, les techniciens gabonais concernés par le dossier et ceux de l'institution de Bretton Woods conduits par la représentante résidente, Alice R. Ouedraogo.
Ce projet comprend deux volets. Le premier concerne la mise en place d'un système de performance pour les agents de l'Etat. Le gouvernement est parti du constat que les performances de l’administration publique souffrent, entre autres maux, de "l’absentéisme chronique" des agents de l’Etat. Ce qui, estime ce pan de l'exécutif, est en parfaite contradiction avec l'article 42 de la loi 1/2005 du 4 février 2005 portant statut général de la Fonction publique qui prévoit que "la rémunération est versée après un service fait".
Cet article dispose que "l’agent public est tenu d'occuper l'emploi auquel il est nommé et le poste d'affectation correspondant sous peine de sanction disciplinaire pour abandon de poste. Il doit respecter les horaires de travail et remplir personnellement les charges de son emploi". C’est dire que la présence effective au poste d’emploi constitue un des indicateurs fondamentaux de l’évaluation de la qualité du service.
Guy-Romuald MABICKA
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon politique