L'Union
L'Union. Nombreux sont les Gabonais qui veulent savoir ce que devient Alain Da Costa Soares, ancien sélectionneur national du Gabon ?
Alain Da Costa Soares : Je suis retraité, sans retraite malheureusement. Je suis totalement disponible, sauf que je n'ai plus de véhicule. Je prends les taxis quand je veux me déplacer. Après notre parcours exceptionnel à la Can 1996 en Afrique du Sud, feu président Omar Bongo Ondimba avait offert des parcelles de terrain à Angondjè à tous ceux qui composaient notre onze national. J'ai exploité la mienne pendant près de dix ans, et c'est là-bas que j'habite en ce moment.
Pourquoi dites-vous que vous êtes retraité, sans retraite ?
- Parce que lorsque j'ai atteint l'âge de la retraite, il me manquait deux ans et demi de durée professionnelle. On n'a pas voulu me prolonger ce temps qui me manquait. J'étais même allé me plaindre chez le défunt président de la République. Dommage, je n'avais pas eu la chance de le rencontrer, parce qu'au moment où il devait me recevoir alors que j'étais déjà en salle d'attente, c'était l'heure de la rupture du ramadan. Il ne pouvait donc plus recevoir de visiteurs. Après, je n'ai plus jamais eu l'occasion de me présenter au palais de la présidence de la République pour le rencontrer. Néanmoins, on m'a quand même payé l'indemnité des services rendus...
Vous étiez fonctionnaire du ministère des Sports ?
- Oui, j'étais contractuel hors statut avec un salaire décent. Je ne m'en plaignais pas.
Soit. Comment trouvez-vous l'organisation actuelle du football gabonais ?
- On vient d'avoir dernièrement un séminaire sur la redynamisation du sport à l'initiative du ministre d'Etat, ministre en charge de Sports, Alain-Claude Bilie-By-Nze. Le football, est très difficile, parce que je pense qu'au début nous sommes allés très vite en besogne en optant pour le professionnalisme.... Propos recueillis par
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