Le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga, a présidé, vendredi dernier, à Libreville, la 7e plénière statutaire du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac).
Cette rencontre des experts de la finance devrait permettre aux États membres de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cémac) de lutter contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. « La plénière avait pour objet de prendre certaines décisions qui vont s'imposer à l’ensemble de la sous-région. Le Gabon doit appliquer les recommandations et les résolutions prises par le Gabac, d’autant plus que c’est le Gabon qui assure la présidence en ce moment », a confié Jean-Marie Ogandaga.
Pour le Gabac, il existe plusieurs méthodes de blanchiment d’argent dans la sous-région. Et pour en limiter les dégâts, le renforcement des dispositifs réglementaires adaptés est nécessaire. « Nous avons abordé un certain nombre de points, à savoir la modification de certaines dispositions du règlement qui porte prévention et répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Nous avons adopté le rapport d’activités et le programme d’activités pour l’année 2019. Mais surtout nous avons parlé de l’opérationnalité des Anif (Ndlr : Agence nationale d’investigation financière ) », a expliqué Saturnin Bitsy, directeur des affaires juridiques et du contentieux au Gabac.
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