Malgré les différents avantages fiscaux et douaniers accordés par l’Etat, le modèle économique de l’entreprise n’est plus viable avec des pertes estimées à environ 2 milliards de francs par an. D’où l’urgence d’un plan de réhabilitation.
Le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga, a présidé, le 19 octobre dernier, la réunion des travaux du Comité interministériel de privatisation sur le dossier de la Sucrerie africaine du Gabon (Sucaf-Gabon).
Cette rencontre visait à confronter Sucaf-Gabon dans la possibilité d’obtenir ses terres, afin que toutes les démarches utiles soient faites pour la mise en œuvre d’un nouveau projet industriel.
Ce nouveau projet permettra de faire passer la production à plus de 40 000 tonnes par an, de ramener la croissance et de préserver les emplois des Gabonais.
« Le comité interministériel a pour but de recentrer les choses pour que les engagements qui ont été pris soient suivis. Premièrement, les décisions vont dans le sens que la Sucaf retrouve tous les engagements que l’Etat a pris en son temps. Deuxièmement, nous devons faire que le consommateur soit protégé. En tant que gouvernement, nous devons avoir un œil sur l’ensemble de ces problématiques », a indiqué Jean-Marie Ogandaga.
Malgré les différents avantages fiscaux et douaniers accordés par l’Etat, le modèle économique de l’entreprise n’est plus viable, parce que la société perd chaque année environ 2 milliards de francs.
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