Le 2e adjoint au maire de Libreville, Christian Ngoua, qui recevait hier les associations des transporteurs urbains et suburbains les a enjoints de pratiquer les tarifs légaux fixés par délibération du Conseil municipal du 17 juin 1999 qui restent inchangés. C'est-à-dire 100 francs le trajet normal et 1000 francs la course, entre autres.
HIER, le 2e adjoint au maire de Libreville, chargé des Affaires économiques, Christian Ngoua, s'est entretenu avec les représentants des associations des transporteurs urbains et suburbains à l'hôtel de ville. Il s'agissait essentiellement de rappeler les transporteurs à l'ordre : le respect strict du tarif légal du transport urbain et périurbain.
L'édile dit avoir fait l'amer constat que depuis quelques années, ces opérateurs économiques violent, de manière flagrante et abusive, la Délibération du Conseil municipal N° 012/99/CM/ML portant réglementation du transport urbain dans la capitale et sa périphérie. En effet, taximen et clandomen fixent les prix des parcours sans en référer à ladite Délibération municipale datant du 17 juin 1999. Et qui n'a jamais été abrogée depuis lors. Une pratique qui asphyxie financièrement les usagers.
« Il est anormal qu'au moment où la lutte contre la vie chère se fait et que les transporteurs qui bénéficient des arrêtés municipaux de cette activité puissent, de manière délibérée, augmenter les tarifs du transport dans la commune de Libreville », a relevé Christian Ngoua.
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