Bien que laborieuses, les négociations entamées ont permis de satisfaire dix points sur les onze que contenait le cahier de revendications des agents. Le seul point resté en suspens concerne le statut actuel de la Seeg, depuis sa concession le 16 février 2018.
COMMENCÉE jeudi 17 janvier, la grève des personnels de la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) a pris fin hier vendredi. La levée de ce mouvement dont on redoutait les répercussions négatives dans la vie des ménages, des administrations et au-delà, en raison de l'importance de l'eau et de l'électricité, est intervenue dans l'après-midi d'hier, vers 15 heures, ont annoncé à l'Union les responsables du Syndicat national des travailleurs du secteur de l'eau et de l'électricité (Syntee+).
C'est donc un aboutissement heureux des négociations entamées entre, d'une part, la direction générale de la SEEG (pour ce qui concerne les points internes) et le ministère de l'Eau et de l'Energie s'agissant du statut réel de cette société après la réquisition intervenue le 16 février 2018.
Dans l'ensemble, les partenaires sociaux avaient posé un chapelet de onze revendications. Au cours de leur assemblée générale du jeudi 17 janvier 2019, ils avaient exprimé leur insatisfaction, entre autres, quant aux « réponses apportées par le comité directeur au point relatif à la revalorisation des plafonds des chambres des structures sanitaires et du taux de la prise en charge Ascoma pour les agents non cadres à 100%, au cours des discussions du 15 janvier 2019 ».
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