Monsieur le ministre, l’Etat et Veolia ont finalement acté, le lundi 18 février 2019, un protocole transactionnel qui prévoit le transfert de 51% des actions de la SEEG, détenues par Veolia Africa à la Société de patrimoine du service public de l’eau potable, de l’énergie électrique et de l’assainissement
Monsieur le ministre, l’Etat et Veolia ont finalement acté, le lundi 18 février 2019, un protocole transactionnel qui prévoit le transfert de 51% des actions de la SEEG, détenues par Veolia Africa à la Société de patrimoine du service public de l’eau potable, de l’énergie électrique et de l’assainissement. En d’autres termes, l’Etat rachète les parts de Veolia. Comment se sont déroulées ces négociations ?
Tony Ondo Mba : Les conditions de la négociation sont couvertes par le sceau de la confidentialité. Cela est fréquent en pareil cas. Ce qu’il faut retenir, c’est que les parties n’ont jamais abandonné l’idée d’un règlement à l'amiable de leur différend, en dépit de la procédure initiée devant le CIRDI. C’est donc dans ce cadre qu’avec Veolia, nous nous sommes accordés sur le rachat, par la Société de patrimoine du service public de l’eau potable, de l’énergie électrique et de l’assainissement, des 51 % des actions détenues par l’entreprise française dans le capital de la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG).
A combien s’élève le montant du rachat des 51 % des parts de Veolia ? Et comment l’Etat compte-t-il financer cette importante transaction ?
- Le coût de rachat fait également partie des clauses de confidentialité de l’accord transactionnel. L’État gabonais ne peut donc le révéler, sous peine de violation des dispositions de l’accord. Idem pour Veolia. Je peux, toutefois, vous indiquer que le montant de la transaction est c...
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