Les transporteurs affiliés à la Coalition des syndicats des transporteurs terrestres ont lancé, samedi dernier, à Libreville, leur premier mouvement de contestation pacifique dénommé ''gilets verts''.
Il s'agit, comme l’a indiqué le porte-parole de cette coalition d'une dizaine de syndicats, Jean-Robert Menie, de se regrouper chaque samedi au rond-point de Nzeng-Ayong dans le 6e arrondissement de la capitale, afin d’interpeller le gouvernement pour prendre des mesures définitives sur le phénomène persistant de racket et des tracasseries policières, dont les transporteurs terrestres se disent être victimes au quotidien.
En effet, selon M. Menie, par ailleurs président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg), « cela fait plus de 15 ans que les transporteurs posent le problème du racket et des tracasseries policières au niveau des contrôles routiers. C’est une gangrène énorme dans le domaine des transports terrestres. Nous avons multiplié toutes les actions possibles et initié des rencontres avec les autorités gabonaises, sans que ce phénomène ne connaisse des solutions. C’est pour cela que nous avons décidé, cette fois-ci, d’épouser cette forme de lutte pacifique, ''les gilets verts'', dont les rassemblements se feront chaque samedi à Nzeng-Ayong, de manière croissante, jusqu’à ce que de manière définitive ce problème soit réglé », a souligné le leader syndical.
AEE
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